Si il y a un défi à relever en psychiatrie c'est bien la compliance au traitement pharmacologique. Il faut mettre en relief qu'il est difficile pour les patients d'accepter un diagnostique en santé mentale donc tout aussi difficile d'accepter de prendre des médicaments. La plupart des patients font l'arrêt de la médication de façon périodique et n'en voit pas vraiment l'utilité, car si les symptômesm diminuent comme dans les cas d'hypomanie et bien ils ne voient pas la raison de poursuivre la prise de lithium ou d'épival. Voilà tout un défi nursing!! Pour ma part je mise beaucoup sur l'enseignement et sur le reflet des comportements. Si la raison médicale de la prise de certains médicaments est bien comprise nous augmentons les chances de la bonne prise de ceux-ci. Le reflet est également très efficace. En expliquant les conséquences, parfois grave, de l'arrêt de la médication et bien nous sommes capable d'amener la personne à un auto-critique. Si la personne fait des gestes à conséquences graves comme s'endetter, perdre un emploi ou faire des actes criminels et bien il est possible de l'amener à réféchir sur les conséquences qu'elle subit parce qu'elle arrêt sa médication. Bine sûr il ne faut pas s'entendre que ça fonctionne du premier coup mais à force de persévérence et bien il y a des chances que ça change la vision de la médication par le patient et ainsi favoriser l'acceptation de la maladie et de la prise de médicaments. Travailler en psychiatrie demande en effet beaucoup de patience et de compréhension vis-à-vis des comportements humain, mais c'est tout un défi merci