Gros-lot Admin
Nombre de messages : 267 Age : 56 Lieu de travail ou d'étude : CHUM St-Luc Département & quart de travail : Urgence de Nuit Date d'inscription : 28/05/2007
| Sujet: Le stress Jeu 23 Aoû - 18:31 | |
| Le stressLe stress est un état produit par un changement du milieu ambiant. Ce changement, qui peut perturber l’équilibre de l’organisme, peut être perçu comme un défi, une menace ou un danger. L’effet de l’agent de stress varie selon les personnes et même, pour une même personne, selon les circonstances.Sources de stressa) Physiologiques§ Agents chimiques (drogues, poisons, alcool).§ Agents physiques (chaleur, froid, …).§ Agents infectieux (virus, bactéries, champignons).§ Mécanisme immunitaire défectueux.§ Anomalies génétiques.§ Déséquilibres nutritionnels.§ Hypoxie (pas O2 au niveau des tissus).b) Psychologiques
- Agents de stress quotidiens ou frustrations de la vie de tous les jours.
- Agents qui engendrent des situations complexes (peuvent toucher de grands groupes et même toute une nation (guerre, examen)).
- Agent de stress qui touchent moins de personnes et qui sont moins fréquents (décès, mariage).
Réaction physiologiqueLa réception du stress comprend la perception d’une sensation et son interprétation, tâches assumées par le cerveau. Après une étude de la situation par l’ensemble du cerveau, une évaluation de la situation est enregistrée par l’hypothalamus. Si l’agent n’est pas considéré comme stressant, l’hypothalamus continue de maintenir l’état d’équilibre. En présence d’un agent de stress, l’hypothalamus active les réactions du système nerveux sympathique et de l’axe hypophysosurrénalien.1) Réaction du système sympathiqueCette réaction est courte et rapide. Les organes vitaux sont stimulés et tout l’organisme est en éveil.§ ↑ de la fréquence cardiaque.§ ↑ T.A.§ L’irrigation sanguine des organes abdominaux diminue pour augmenter celle du cerveau, du cœur, des muscles squelettiques.§ Mydriase.§ L’activité mentale s’intensifie.§ Conscience plus aiguë.§ Contraction des vaisseaux sanguins cutanés.§ Sensations de : froid aux pieds, peau et mains moites, frissons, palpitations, estomac noué. Elle est généralement plus tendue, présente une raideur du cou ou des épaules. § Respiration rapide et superficielle.2) Réaction de l’axe sympathicomédullosurrénalienLes décharges du système nerveux sympathique stimulent la portion médullaire de la surrénale. Sous l’action de l’adrénaline et de la noradrénaline, il y a :§ ↑ de la fréquence cardiaque.§ ↑ de la T.A..§ ↑ de la glycémie.§ ↑ de l’activité mentale.§ ↑ de la tension des muscles squelettiques.§ ↑ de la respiration (peut être rapide et superficielle).§ ↑ de la coagulation.§ Mydriase.3) Réaction de l’axe hypothalamohypophysaireCet axe est engagé lorsque la réaction physiologique est de longue durée, habituellement lors d’un stress persistant. L’hypothalamus sécrète le facteur de libération de la corticotrophine, qui à son tour, stimule le cortex surrénal qui sécrète des glucocorticoïdes, surtout du cortisol.Le cortisol cause :§ Catabolisme des protéines et libération des acides aminés.§ Transformation des acides aminés en glucose par le foie.§ Inhibition de la capture du glucose par de nombreuses cellules, à l’exception des cellules cérébrales et hépatiques.À long terme, les glucocorticoïdes entraînent une diminution de la résistance à l’infection. Syndrome général d’adaptationHans Selye a décrit ce mécanisme qu’il divise en 3 phases.Phase 1 : La réaction d’alarmeLe système nerveux sympathique déclenche une réaction de lutte ou de fuite et entraîne la libération des hormones de la médulla surrénale. C’est une réaction défensive et anti-inflammatoire limitée dans le temps.Phase 2 : La résistancePhase d’adaptation à l’agent d’agression, pendant laquelle le cortisol est plus abondant.Phase 3 : L’épuisementEn cas d’agression prolongée, les systèmes circulatoire, digestif et immunitaire sont atteints; cette phase peut conduire à la mort.Selon Selye, il existe un syndrome local d’adaptation. En cas de petite lésion, il y a une réaction inflammatoire et un processus de réparation cellulaire qui aide à la guérison. En cas de traumatisme psychologique, le cortex cérébral doit intervenir.Source: L'outil du stagiaire | |
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